Depuis combien d’années es-tu entraîneure et quel est ton cheminement dans ce métier? Quels sont les équipes et les groupes d’âge avec lesquels tu as travaillé?

Je suis entraîneure depuis 2007, ça fait donc 16 ans. J’ai travaillé avec les catégories U-6 à U-14, puis FIS au niveau club, Nor-Am, Coupe d’Europe et Coupe du monde. J’ai commencé en travaillant dans des clubs au Québec et en Alberta. J’ai ensuite travaillé au niveau FIS avec les équipes masculine et féminine provinciales, l’équipe de développement, une équipe privée qui courait sur les circuits FIS et de la Coupe d’Europe puis à l’équipe nationale

As-tu fait du ski de compétition?

Oui. J’ai fait de la course jusqu’à l’âge de 15 ans

As-tu des entraîneurs mentors? Si oui, qui sont ces personnes et quelles leçons as-tu tirées d’elles?

Oui. Différentes personnes ont joué un rôle de mentor dans ma carrière. Des personnes ayant une expérience approfondie du ski de compétition à différents niveaux et ayant des parcours variés (entraîneurs de l’équipe nationale, directeur de programme de club, entraîneur de l’équipe provinciale, etc.).

Quel est ton parcours scolaire et quelle est ta formation spécifique à l’entraînement du ski?

Je détiens un diplôme d’études collégiales en technique de compatibilité et gestion et un baccalauréat en intervention sportive (Université Laval), avec un profil entraîneur.

Comment décrirais-tu ta philosophie d’entraînement?

Enseigner, guider et soutenir en vue de développer l’autonomie de l’athlète. Donner le meilleur de soi chaque jour et faire mieux que meilleur! Seul, on va vite, mais ensemble, on va loin! Écouter les athlètes pour mieux les comprendre. Le travail d’entraîneur doit être une interaction bidirectionnelle entre l’entraîneur et l’athlète (et non à sens unique). Viser l’excellence, c’est rechercher le meilleur de soi-même dans tous les aspects, c’est-à-dire technique, physique, mental, tactique, etc. Le sport sert d’outil à la croissance et au développement de l’humain.

Quelle est la réalisation dont tu es la plus fière comme entraîneure?

Lorsque les athlètes parviennent à atteindre leurs plus grands objectifs qui semblaient impossibles, et surtout lorsque le processus a été difficile.

Quel est ta coureuse ou ton coureur préféré.e de tous les temps et pourquoi?

Aksel Lund Svindal. Il représente pour moi la définition de l’excellence. Non seulement pour ses performances en ski, mais aussi pour son côté humain. Il a toujours été au sommet de son art, même après avoir essuyé de nombreux revers. Il était toujours là pour aider et travailler avec ses coéquipiers et les nouveaux venus afin qu’ils atteignent le sommet avec lui.

Comment décrirais-tu ton groupe actuel d’athlètes en un seul mot?

Énergie!

Depuis combien d’années es-tu entraîneur et quel est ton cheminement dans ce métier? Quels sont les équipes et les groupes d’âge avec lesquels tu as travaillé?

J’entraîne depuis 21 ans et je suis diplômé en sciences du sport. J’ai entraîné différents groupes d’âge dans divers clubs, j’ai été moniteur de ski à temps plein pendant deux ans. J’ai été entraîneur pour une académie de ski et l’équipe de ski de l’Université Laval. J’ai ensuite travaillé à l’équipe du Québec de ski alpin pendant douze ans où j’ai occupé le poste d’entraîneur de l’équipe féminine pendant onze ans puis le poste d’entraîneur-chef des équipes masculine et féminine pendant un an.

As-tu fait du ski de compétition?

Oui, j’ai fait de la course pendant de nombreuses années.

As-tu des entraîneurs mentors? Si oui, qui sont ces personnes et quelles leçons as-tu tirées d’elles?

Oui, bien sûr. Martin Durocher a été un collègue et un mentor pendant de nombreuses années. J’ai appris le concept de reddition de compte et de responsabilité. Nous avons toujours valorisé la créativité et les initiatives. Pierre Ruel a toujours été là pour m’inspirer. J’aime son approche « new school » et sa recherche constante de l’excellence. Tim Gfeller et Mark Sharp sont également des modèles très positifs. Je respecte toujours leurs points de vue, leur sens de la communication et leur passion.

Quel est ton parcours scolaire et quelle est ta formation spécifique à l’entraînement du ski?

Je suis diplômé en enseignement de l’éducation physique et à la santé de même qu’en intervention sportive, et j’ai une certification d’entraîneur de niveau performance.

Comment décrirais-tu ta philosophie d’entraînement?

Je suis un entraîneur très passionné. Je me considère comme un guide et je soutiens les athlètes dans leur parcours. J’aime sortir des sentiers battus et créer des milieux d’entraînement qui stimulent l’apprentissage et la curiosité des athlètes.

Quelle est la réalisation dont tu es le plus fier comme entraîneur?

J’ai été à la tête de l’équipe du Québec de ski alpin de 2011 à 2023. Nous avons eu du succès, mais aussi beaucoup de moments difficiles. Je suis donc fier de ma loyauté et de ma résilience pendant toutes ces années.

Quel est ta coureuse ou ton coureur préféré.e de tous les temps et pourquoi?

Erik Guay, parce qu’il a inspiré une génération de skieurs, il est accessible, toujours passionné et impliqué.

Comment décrirais-tu ton groupe d’athlètes actuel en quelques mots?

Un potentiel extraordinaire, un groupe de filles soudées.

Depuis combien d’années es-tu entraîneure et quel est ton cheminement dans ce métier? Quels sont les équipes et les groupes d’âge avec lesquels tu as travaillé?

J’entraîne depuis 12 ans. J’ai entraîné les catégories U12 à U16 en ski alpin, et occupé un poste de directrice de programme dans un club. Je suis ensuite passée au ski cross. J’ai entraîné une équipe provinciale, et je travaille maintenant à l’équipe nationale.

As-tu fait du ski de compétition?

Oui, j’ai fait de la course pendant 8 ans.

As-tu des entraîneurs mentors? Si oui, qui sont ces personnes et quelles leçons as-tu tirées d’elles?

Jordan Williams. Il m’a appris à faire preuve de créativité dans ma façon d’apprendre et d’enseigner pour m’adapter aux différents styles d’apprentissage et à poursuivre mon engagement.

Quel est ton parcours scolaire et quelle est ta formation spécifique à l’entraînement du ski?

J’ai une certification de niveau performance Formé et je suis actuellement inscrite au programme du Diplôme avancé en entraînement du PNCE.

Quelle est la réalisation dont tu es la plus fière comme entraîneure?

Être la première femme au Canada à devenir entraîneure de l’équipe nationale de ski cross.

Que dirais-tu à un jeune entraîneur qui souhaite faire carrière dans le ski?

Il faut saisir les occasions chaque fois que cela est possible. Mes expériences d’apprentissage les plus enrichissantes sont celles où j’ai approché des entraîneurs d’équipes provinciales et de l’équipe nationale afin de pouvoir les suivre chaque fois que je le pouvais pour connaître leur démarche et leur poser des questions.

Quel est ton coureur ou ta coureuse de ski préféré(e) de tous les temps et pourquoi?

Sandra Naeslund, car c’est une athlète exceptionnelle. Et même si elle domine le ski cross féminin, elle continue de se dépasser et de chercher à en faire plus. Elle est aussi d’une grande humilité.

Comment décrirais-tu ton groupe d’athlètes actuel en quelques mots?

Déterminés!

Depuis combien d’années es-tu entraîneur et quel est ton cheminement dans ce métier? Quels sont les équipes et les groupes d’âge avec lesquels tu as travaillé?

Cela fait maintenant 15 ans que je suis entraîneur. J’ai commencé pendant mes études au secondaire, et je suis ravi du chemin parcouru dans ce métier. J’ai entraîné des jeunes de 5 ans jusqu’à la catégorie FIS, et j’ai travaillé comme entraîneur à Whakapapa, en Nouvelle-Zélande, avant de me joindre à Canada Alpin. J’ai travaillé avec un groupe de skieuses U14 très talentueuses pendant quelques années sous la direction de Jim Davis, Glenn Thompson et Steve Smart. Leur professionnalisme m’a attiré vers le sport de haut niveau et le soutien à apporter aux athlètes dans leur cheminement.

As-tu fait du ski de compétition?

Pas vraiment. En bref, j’ai grandi au pied de la station de ski Panorama et je passais tous mes temps libres sur les pistes.

As-tu des entraîneurs mentors?  Si oui, qui sont ces personnes et quelles leçons as-tu tirées d’elles?

Jean-Sébastien (JS) Labrie a été mon mentor pendant les sept années où nous avons travaillé ensemble au niveau international. Le fait d’avoir été entraîneur à divers niveaux m’a permis de connaître différents cheminements qui ont été formidables et enrichissants sur le plan personnel. Cela dit, afin de pouvoir survivre et s’épanouir au niveau international, il faut disposer de compétences très différentes de celles requises pour entraîner. Les relations sont cruciales. Il faut établir des contacts et aider les gens autour de nous, car ces derniers peuvent devenir notre bouée de sauvetage en cours de route. JS pouvait faire appel à un groupe de gens extraordinaires. Nous avions l’habitude de travailler avec d’autres pays et de leur donner un coup de main. Ces contacts nous permettent aujourd’hui d’obtenir de l’aide aux quatre coins de la planète, ce qui facilite les choses sur le plan logistique et rend la vie plus agréable. JS cherchait toujours à relever la barre en fonction de ce qui était possible pour notre groupe. Nous nous entraînions à différents endroits dans le monde pour apporter de nouveaux défis à nos athlètes et créer des expériences d’apprentissage vraiment spéciales.

Quel est ton parcours scolaire et quelle est ta formation spécifique à l’entraînement du ski?

J’ai une certification de niveau performance et un niveau 2 de l’AMSC. Je suis actuellement inscrit au programme Poursuite d’À nous le podium, qui consiste principalement à parfaire mes connaissances en ski sur une période de 18 mois.

Quelle est la réalisation dont tu es le plus fier comme entraîneur?

Je suis toujours très fier lorsque nous arrivons aux Jeux avec du personnel et des athlètes bien préparés. Le sentiment de savoir que toutes les cases ont été cochées et que l’on a tiré des leçons de nos expériences est un moment très spécial. Ensuite, j’essaie d’apprécier le déroulement des choses, aussi bien les hauts, les bas et tout ce qu’il y a entre les deux.

Que dirais-tu à un jeune entraîneur qui souhaite faire carrière dans le ski?

Il ne faut jamais cesser de chercher à s’améliorer. La réalité du métier d’entraîneur au plus haut niveau est que l’on est rarement au bas de la pente en train de coacher. Soyez fier de votre milieu d’entraînement au quotidien. Apprenez le système de chronométrage, préparez le colorant, organisez les séances de préparation physique. N’hésitez pas à faire du bénévolat à des courses! On apprend beaucoup de choses en travaillant dans les coulisses, ce qui permet de renforcer votre confiance comme entraîneur en situation de course.

Quel est ton coureur ou ta coureuse préféré.e de tous les temps et pourquoi?

En ce moment, j’adore regarder Marco Odermatt. Ce n’est pas toujours beau ou conforme à la technique dans les manuels, mais c’est rapide et c’est tout ce qui compte au final.

Comment décrirais-tu ton groupe d’athlètes actuel en quelques mots?

Ils sont affamés.

Depuis combien d’années es-tu entraîneur et quel est ton cheminement dans ce métier? Quels sont les équipes et les groupes d’âge avec lesquels tu as travaillé?

Cela fait maintenant 20 ans que je suis entraîneur. J’ai commencé avec les catégories I2 et K1 au club Mont Ste-Marie. Ensuite, j’ai entraîné les catégories K2 et FIS avec l’équipe de zone National Capital Outaouais puis au niveau provincial avec le groupe masculin de l’équipe du Québec. J’ai commencé à l’équipe nationale avec le groupe de développement et je suis maintenant avec le groupe de Coupe du monde. Je suis reconnaissant envers toutes les personnes qui m’ont soutenu et qui m’ont donné diverses possibilités à chaque étape. J’ai l’impression que chaque niveau de développement met l’accent sur des compétences générales et spécialisées différentes. Et le fait d’avoir passé à travers ces divers niveaux est très utile. Au cours de mes années d’entraîneur FIS et de l’équipe provinciale, j’organisais des camps d’été pour les jeunes athlètes, ce qui m’a permis de perfectionner mes stratégies de développement des habiletés et de revoir les exercices de base et la progression, soit des éléments qui s’avèrent tout aussi importants avec les athlètes plus âgés.

Je me suis également spécialisé dans l’ajustement des bottes de ski, une activité qui s’est déroulée parallèlement à mon développement comme entraîneur. Je continue à travailler avec de nombreux jeunes athlètes au Canada et, notamment, j’aide nos athlètes de la Coupe du monde en leur apportant un soutien constant au niveau des pieds et de la performance. Lorsque j’étais coureur, j’ai toujours eu l’impression qu’il y avait une lacune dans notre système. C’est pourquoi j’ai redoublé d’efforts pour me perfectionner dans ce domaine depuis plus de 15 ans.

 

As-tu fait du ski de compétition?

Oui et non. Ma famille n’était pas impliquée dans le ski de compétition, je l’ai appris par des amis qui faisaient partie du club de ski. J’ai appris à skier vers l’âge de 9 ou 10 ans puis j’ai commencé à faire de la compétition vers 12 ans. Je jouais principalement au baseball et au tennis et je faisais du vélo de montagne, mais je suis rapidement devenu un mordu du ski de compétition. J’ai couru FIS pendant trois ou quatre ans et je me suis immédiatement tourné vers le métier d’entraîneur. Paul Cook (père de Madison, Rebecca et Dustin) m’a tout de suite offert un emploi au club Mont Ste-Marie lorsque j’ai arrêté la compétition. 

 

As-tu des entraîneurs mentors? Si oui, qui sont ces personnes et quelles leçons as-tu tirées d’elles?

J’ai eu la chance inouïe d’être inspirée par de différents entraîneurs, tant dans le domaine du ski qu’en dehors de ce sport.

J’ai grandi en skiant dans une petite station de la région de Gatineau ayant 140 mètres de dénivellation. C’est fou comment nos entraîneurs devaient faire preuve de créativité et de passion pour nous offrir de bons entraînements et nous faire vivre de belles expériences malgré le faible dénivelé. Mark Kristofic, Becky Picher, Derek Falls et David Jones ont marqué ma vie en tant que personne et en tant qu’entraîneur.

Jeep Picher (le père de Becky), une légende de la zone de ski Outaouais, me donnait des conseils supplémentaires la semaine. Mon père me conduisait à Edelweiss Valley en milieu de semaine pour skier avec lui et quelques autres jeunes. Nous faisions surtout des virages de super-G en ski libre (sans piquets) en visualisant un parcours et en discutant de la lecture du terrain. Nous faisions également le plus grand nombre possible de sauts.

Équipe de zone NCO

J’ai intégré l’équipe de zone NCO en deuxième année FIS. Par pure coïncidence, Don Lyon, un entraîneur légendaire et intronisé au Temple de la renommée du ski canadien en 1994, faisait un retour à titre d’entraîneur de ski. En tant que jeune coureur néophyte, j’ai eu la chance d’avoir l’un des entraîneurs de ski parmi les plus décorés au Canada à la tête de notre programme. Don était un spécialiste en super-G et en descente. Je me souviens de notre première journée sur la neige au Mt Hood, sur la piste September Palmer qui était durcie sous l’effet du regel, avec mes skis de SG. C’était aussi la première journée que je chaussais ce type de skis. Sans le savoir, j’ai reçu mon orientation à l’équipe de vitesse pendant les deux années qui ont suivi. J’utilise encore certains conseils de Don sur la position et l’inspection.

Ma principale influence technique vient de Mike Mclaughlin. Il était (et est toujours) un excellent skieur et mettait l’accent sur la fluidité, le rythme et l’efficacité, des éléments dont je parle encore aujourd’hui.

J’ai aussi travaillé chez Tommy & Lefebvre, un détaillant d’équipements de sports emblématique au pays. Kevin et Natalie Pidgeon m’ont pris sous leur aile et m’ont pleinement soutenu dans mon cheminement de skieur de compétition, tout en mettant sur pied un programme de service course qui a redéfini les normes au Canada pour aider les athlètes à donner le meilleur d’eux-mêmes. Le ski de compétition était inscrit dans notre ADN, nous le vivions et le respirions à longueur d’année. Ce fut une période formatrice pour moi et tout un périple, et je n’oublierai jamais Tom Macdonald, Freddi Rodier, Charlie Nichols. La grande communauté de ski à Ottawa et en Outaouais est exceptionnelle et je suis tellement fier de continuer à représenter notre région partout où je vais!

Mes collègues actuels au sein de l’équipe masculine de vitesse sont tous des gens intelligents et motivés qui me poussent à me surpasser. J’ai l’impression que nous développons une relation qui contribue à l’épanouissement de chacun.

 

Quel est ton parcours scolaire et quelle est ta formation spécifique à l’entraînement du ski?

J’ai des niveaux de certification d’entraîneur du PNCE et d’ACA. Je suis issue de l’ancien système du niveau 3. J’ai suivi de nombreux modules d’apprentissage formels et informels et de perfectionnement professionnel. Pour ce qui est de la compréhension du mouvement et de la relation entre nos articulations, j’ai été notamment inspiré par Gary Ward. C’est un thérapeute qui a commencé à faire de l’ajustement de bottes de ski; il aime aider les gens en partant des pieds et comprend le véritable impact de pouvoir bouger avec structure, fluidité et efficacité. Ses cours offrent une excellente vision du mouvement humain et de la posture. Comprendre les mécanismes du corps aide vraiment à établir des liens sur le plan de la technique des athlètes.

 

Comment décrirais-tu ta philosophie d’entraînement?

Inspirer et responsabiliser les personnes qui m’entourent grâce à mon éthique de travail, ma volonté d’innover et mon désir de trouver des solutions.

Quelle est la réalisation dont tu es le plus fier comme entraîneur?

C’est difficile à dire. J’essaie toujours de m’améliorer comme personne et comme entraîneur, et ce ne sont pas nécessairement les résultats qui ont une incidence sur mon degré de fierté ou de satisfaction. Évidemment, nous sommes ici pour gagner, et c’est important pour toute l’équipe. Mais je pense qu’il est important d’avoir un objectif plus général et d’être un peu de patient, ce qui mènera à des résultats. Par exemple, en ski, on peut avoir trois athlètes sur le podium, mais la plupart des membres de l’équipe n’y sont pas, alors il y a toujours un équilibre entre fierté et humilité. Oui, on est fier et on célèbre les meilleurs athlètes de la journée, mais on sait qu’il faut élever le reste de l’équipe et soi-même pour que chacun atteigne ses objectifs. Je dois dire que les moments qui me touchent sont lorsque les athlètes commencent à comprendre et à communiquer leur technique et leur stratégie à un niveau plus élevé. Pas forcément avec complexité, mais avec plus de confiance et de précision. En tant qu’entraîneur, j’essaie toujours de cultiver les bonnes idées, de créer un environnement favorable à la croissance et de donner aux athlètes les moyens d’appliquer les habiletés, mais lorsqu’ils parviennent à le faire de façon autonome et que je sais qu’ils ont compris le concept, je suis fier. Créer ces possibilités d’apprentissage est une partie très gratifiante de l’ensemble du processus d’entraînement.

 

Que dirais-tu à un jeune entraîneur qui souhaite faire carrière dans le ski?

Le métier d’entraîneur est multidimensionnel, il faut être polyvalent et chercher à acquérir des connaissances dans différents domaines de son sport et en dehors. Essayez de travailler comme entraîneur dans différents sports et mettez-vous dans une situation inconfortable, où il faut surmonter l’incertitude et l’inconnu. Ne cessez jamais d’apprendre. Abordez les choses avec un esprit de débutant, en essayant toujours de vous épanouir sur les plans personnel et professionnel. Le fait de comprendre les principes fondamentaux est un gage de liberté. Il existe un éventail varié de styles de technique qui reposent sur des principes. L’étude de la biomécanique et de la physique guidera votre travail d’entraîneur et vous permettra d’utiliser votre temps de manière plus efficace. Cherchez à simplifier. Par exemple, jusqu’à quel point pouvez-vous simplifier un mouvement complexe? Encadrez les gens. Travaillez sur la communication et l’établissement de liens et donnez l’exemple des comportements que vous souhaitez voir. La technique et la tactique sont un aspect, mais il est tout aussi important de tirer le meilleur parti de vos athlètes et de communiquer efficacement.

 

Quel est ton coureur ou ta coureuse de ski préféré(e) de tous les temps et pourquoi?

Thomas Grandi. Il a montré que le Canada pouvait gagner sur la scène internationale et sur les meilleures pistes. J’adorais son style technique et sa fluidité, et ses descentes à Alta Badia sont gravées dans ma mémoire.

 

Comment décrirais-tu ton groupe d’athlètes actuel en un mot?

Polyvalent.